Ils sont de retour !

Ils sont de retour !

31 juillet 2014

Le Microcrédit en 4L arrive au bout de son tour du Monde

Onze mois plus tard, 50 000 km plus loin, le sourire aux lèvres, Nicolas Auber et Matthieu Tordeur touchent au bout de leur voyage autour du Monde à bord de leur fidèle et increvable Renault 4L.

Ces deux étudiants de 22 ans en année de césure étaient partis début septembre 2013 après une bonne année de préparatifs. Leur objectif : faire le tour du Monde en 4L pour promouvoir la microfinance et aller à la rencontre d’acteurs du secteur dans les pays traversés. En parallèle de leur voyage, Nicolas et Matthieu ont mené une opération de collecte de fonds au profit des institutions de microfinance qu’ils ont visitées sur le terrain.

40 pays sur 5 continents

Partis de Normandie, la route les a tout d’abord menés d’Ouest en Est, à travers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Asie. Ayant ensuite descendu l’Amérique de la Californie au Brésil, puis remonté l’Afrique du Sénégal au Maroc, en comptant quelques étapes en cargo pour traverser les océans, les voici prêts à boucler la boucle en reliant demain (1er août) Mont-Saint-Aignan, la petite commune de Normandie d’où ils étaient partis.

A la veille de leur arrivée, Nicolas et Matthieu sont passés saluer l’équipe d’Entrepreneurs du Monde au siège de l’association, à Poitiers.

« Nous voulions faire le tour de nos partenaires avant de rentrer », expliquent-ils. « Entre Bordeaux, Lyon, Poitiers et Paris, ça nous fait quelques détours, mais à vrai dire on ne compte plus trop les heures de voiture ! »

Un tour du Monde de la microfinance

Outre les nombreux partenaires qui les ont aidés à financer leur voyage, Entrepreneurs du Monde et Babyloan ont été leurs interlocuteurs principaux pour identifier les neuf institutions de microfinance qu’ils ont visitées dans les continents traversés. En Asie, les projets soutenus par Entrepreneurs du Monde ont été leurs premiers contacts de terrain avec l’univers du microcrédit, en Inde, au Cambodge et au Vietnam. Ils en ont été marqués par leur caractère sérieux et social.

« Nous connaissions le microcrédit, mais nous en avons découvert le réel intérêt sur le terrain. C’est un bon outil de lutte contre la pauvreté, mais sous certaines conditions. Il est important de proposer des formations aux personnes qui en reçoivent un, de mesurer leur capacité de remboursement, pour ne pas créer des situations de surendettement. »

Au moment de tirer le bilan de ce projet qui les anime depuis 3 ans, Nicolas et Matthieu ne regrettent aucun des choix qu’ils ont faits : la 4L pour se déplacer avait le double avantage d’être facilement réparable par n’importe quel garagiste en cas de pépin, et d’attiser la curiosité des passants – idéal pour nouer un premier contact avec des habitants de l’autre bout du Monde. Le transport de la voiture par cargo aura été la partie la plus lourde à gérer, mais elle était malgré tout essentielle pour franchir les étapes maritimes. Quant à la rencontre avec les micro-entrepreneurs soutenus, elle valait bien tous ces kilomètres !