Les Echos Start – « J’ai de la chance de pouvoir entreprendre dans une ONG »

Les Echos Start – « J’ai de la chance de pouvoir entreprendre dans une ONG »

TÉMOIGNAGE du 28/03/2017 sur Les Echos Start // Diplômée d’école de commerce, Solène Gondrexon, 25 ans, a décidé de se lancer dans une ONG d’entrepreneuriat social. Elle est aujourd’hui chef de projet pour ATE Co, le programme d’accès à l’énergie initié par Entrepreneurs du Monde aux Philippines. Epanouie, elle ne regrette rien !

Mon goût pour l’entrepreneuriat vient de mon tempérament : curieuse et polyvalente, j’ai toujours voulu faire des choses différentes. J’ai choisi d’intégrer Neoma business school, sur le campus de Rouen, pour son dynamisme en entrepreneuriat.Une orientation progressive vers l’entrepreneuriat social

Pendant mes études,  j’ai multiplié les expériences en grand groupe puis en startups, en France et à l’étranger. J’ai ainsi découvert des projets d’entrepreneuriat social et rencontré leurs initiateurs, qui m’ont beaucoup inspirée. Ce qui me plait dans l’entrepreneuriat, c’est le côté aventure, prise de risque.

Entreprendre à Manille pour apporter la lumière aux plus pauvres

Une fois diplômée (spécialisation “entrepreneuriat”), j’ai alors décidé de rejoindre l’ONG Entrepreneurs du monde, qui incube des entreprises à vocation sociale dans les pays en développement. Aujourd’hui, je suis responsable de leur programme d’accès à l’énergie à Manille aux Philippines, en tant que VSI (Volontaire de solidarité internationale).

Là-bas, une partie de la population vit dans des bidonvilles très densément peuplés, dépourvus d’eau courante et d’électricité. Nous leur donnons accès à des lampes solaires qui leur apportent un éclairage de qualité et sûr, contrairement aux bougies et aux lampes à kérosène qui peuvent provoquer de graves brûlures et des incendies.

Un “social business” innovant

Nous sommes en train de créer un véritable social business, innovant et pérenne : un système de  de leasing qui permet aux familles d’acquérir leur lampe sans avoir à investir au début (ce qui serait impossible pour elles). Nous leur installons la lampe solaire et le compteur à domicile, puis elles remboursent l’équipement au fur et à mesure, pour en devenir propriétaire à la fin.
Après sept mois, c’est comme si je gérais au quotidien une startup dont les clients sont les familles des bidonvilles de Manille. [Lire la suite de l’article]