Chantal, bénéficiaire YIKRI au Burkina Faso

Chantal, bénéficiaire YIKRI au Burkina Faso

A PABRE, avec notre programme YIKRI

« Je suis heureuse d’envoyer mes 5 enfants à l’école et de savoir que je pourrai les soutenir jusqu’à ce qu’ils trouvent un emploi ! »

Je m’appelle Chantal. Mes cinq enfants, mon mari et moi vivons à Pabré, dans une petite maison avec un toit de tôle et des murs de banco. Je me suis mariée à l’âge de 21 ans ; nos enfants sont nés, j’ai tenu le foyer et je me suis occupée d’eux. Nous dépendions tous financièrement de mon mari, mais je pensais souvent à démarrer une activité qui me rendrait financièrement autonome.

A la naissance de mon 5ème enfant, j’ai osé me lancer dans une entreprise

A la naissance de mon petit dernier, j’ai osé me lancer dans la vente de condiments. Tous les trois jours, à 6 h du matin, je me rends chez les producteurs des villages avoisinants, et j’achète les condiments. Je rentre à 8 h chez moi et je transforme et/ou reconditionne ces produits. J’ai une machine à griller les arachides, des paniers, des sachets. A 10 heures, je charge ma marchandise sur mon vélo et je pars installer mon étal au marché. Je vends jusqu’à 18 h puis je rentre m’occuper de ma famille. Malgré tout ce travail, mes revenus sont longtemps restés trop maigres pour vivre.

Une nouvelle activité et les « + » du groupe !

J’ai rencontré l’animateur de YIKRI il y a quelques mois. J’ai obtenu un prêt qui m’a permis d’acheter plus de produits et ainsi d’augmenter mes ventes et mes bénéfices. J’ai participé à des formations et j’ai aussi rejoint un groupement de récolte des noix de karité mis en place par L’OCCITANE en lien avec YIKRI. Cette activité saisonnière complète nos revenus. Soutenue par le groupe, renforcée dans ma gestion grâce aux formations, j’ai développé mon activité.

Je prépare l’avenir de mes enfants

Depuis, je suis fière de participer véritablement à la gestion des dépenses de la famille en réalisant plus de profit. Eh oui : en quelques mois, j’ai augmenté mon revenu de 20 % , et mon épargne de 50 % ! Chaque semaine, j’arrive à mettre 1 500 francs CFA de côté ! (2,30 €). Je suis heureuse d’envoyer tous mes enfants à l’école et de savoir que je pourrai les soutenir jusqu’à ce qu’ils trouvent un emploi.

 

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