Thi Noi, bénéficiaire Anh Chi Em au Vietnam
Vietnam, dans la région de DIEN BIEN, avec notre programme ANH CHI EM
Pour mes enfants et ma communauté, j’avance, je réfléchis et j’agis !
Je suis née dans le village de Na Luong, dans la région de Dien Bien, au Nord du Vietnam. J’ai fini mon collège, soutenue par ma famille en dépit des difficultés financières. Puis je me suis mariée et nous avons construit notre petite maison sur pilotis. La vie n’était pas facile, la nourriture manquait. Nous avions la chance d’avoir une terre, mais nous étions trop pauvres pour acheter des outils efficaces pour la cultiver ou y élever des animaux. Et, sans document officiel pour notre terrain… impossible d’obtenir un prêt auprès d’une banque traditionnelle en offrant le terrain comme garantie ! Alors, nous vivotions.
Un appui pour débloquer la situation
Il y a trois ans, j’ai participé à une réunion de présentation d’Anh Chi Em (ACE). ACE m’a prêté de l’argent et m’a aussi permis de suivre des formations pour apprendre à mieux exploiter notre terre. Avec un emprunt de 4 millions de dongs (150 €), j’ai acheté une truie et de la nourriture pour nos poulets. Un an plus tard, nous avions vendu huit porcelets. Couplé avec un nouveau prêt, le bénéfice nous a permis d’agrandir l’enclos des animaux. Ensuite, avec un autre prêt, nous avons mis en valeur notre étang en nous lançant dans la pisciculture.
Un enrichissement à tous les niveaux
Nous avons pu économiser et ensuite agrandir la maison, acheter un réfrigérateur, améliorer notre quotidien… mais surtout, assurer l’école pour nos enfants.
Aussi, les formations nous ont tellement appris et bien au delà de l’activité agricole : prévention Sida, hygiène dans la maison et dans le village, gestion du budget familial… Le programme a apporté un vrai rayon de soleil dans notre communauté !
Des projets avec la communauté
Nous avons plein de projets ! D’abord pour notre activité : avec un nouveau prêt, nous allons développer notre élevage, agrandir les bassins pour nos poissons et planter un hectare de café. Et puis avec la communauté : je suis élue et j’essaie de mettre à profit ce que j’ai appris dans une formation de travailleur social que j’ai suivie entre 2009 et 2011. Nous espérons suivre de nouvelles formations avec ACE pour tirer parti des techniques modernes de production, développer notre activité… et sortir de la pauvreté.
