Tun Aung, bénéficiaire Sont Oo Tehtwin au Myanmar

Tun Aung, bénéficiaire Sont Oo Tehtwin au Myanmar

Tun Aung, riziculteur entreprenant, va pouvoir racheter sa terre !

Tun Aung ne regrette pas d’avoir rejoint Sont Oo Tehtwin, programme de microfinance sociale créée par Entrepreneurs du Monde au Myanmar (Birmanie). C’était il y a deux ans. Ce riziculteur quarantenaire avait alors écouté avec intérêt la présentation de Sont Oo Tehtwin,dans le temple de son village. Avec ses voisins, il avaient décidé de suite de créer un groupe Sont Oo Tehtwin. Depuis, chacun y obtient le soutien financier nécessaire à son activité, apprend à mieux la gérer et réussit à la développer.

Une vie de devoir et de labeur

Avant cela, la vie de Tun Ang avait été semée d’embûches… A l’âge de 13 ans, il perd son père. Aîné de la famille, il renonce à l’école pour mener la ferme avec sa mère et permettre à ses 4 plus jeunes sœurs de continuer l’école. Malheureusement, sa mère tombe gravement malade. Le coût des médicaments se surajoute aux charges déjà lourdes et oblige Tun Ang à vendre la terre de ses parents. Commence alors une vie encore plus dure : Tun Ang devient journalier agricole. Courageux et solide, il travaille sans relâche, jusqu’à 13 h par jour. Son ambition est de payer la fin de la scolarité de ses 3 soeurs.

Puis, Tun Ang se marie et veut débloquer son avenir. Avec sa femme, il commence à louer une parcelle de rizière. Héritier d’une tradition familiale, Tun Ang est passionné par la riziculture. Sur sa terre, il utilise des techniques ancestrales qu’il connaît par cœur, cherche à obtenir les meilleurs rendements possibles, veut améliorer la qualité des sols. Petit à petit, le couple économise, réussit à louer une parcelle supplémentaire, puis une autre… On est alors en 2015 … Et c’est là que sa route croise celle de Sont Oo Tehtwin.

Une gestion intelligente

En deux ans, Tun Ang a bénéficié de trois prêts avec lesquels il a acheté des fertilisants et payé des journaliers. Il produit plus et se dégage du temps pour se rendre à Yangoon et rencontrer les meilleurs acheteurs pour son riz. Le couple continue de travailler dur, d’économiser, d’étendre ses cultures. Il est désormais à la tête de 20 acres.

Tun Ang est très assidu aux formations, et dit avoir particulièrement appris de celles sur l’anticipation des dépenses, la gestion du budget.

Des rêves devenus réalisables

Aujourd’hui, son activité est florissante et il peut mettre de l’argent de côté. Son rêve ? Offrir des études universitaires à son fils et racheter sa terre familiale !

 

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