Elili
Au Libéria, Elili soutient les agriculteurs et agricultrices vivant à proximité des forêts protégées. L’équipe les forme à l’agroécologie pour améliorer leurs rendements tout en préservant les écosystèmes forestiers.
Renforcer la sécurité alimentaire et protéger l’environnement
Au Libéria, le secteur agricole emploie les deux tiers de la population et 80 % des agriculteurs sont des femmes. Elles sont freinées par un accès limité à la terre, aux intrants, au conseil, à la formation et aux débouchés. Les événements climatiques extrêmes ont par ailleurs un impact dévastateur sur les récoltes.
En outre, 90 % de la population dépend du bois et du charbon de bois pour couvrir ses besoins énergétiques. Les réchauds rudimentaires qui utilisent cette énergie provoquent des inhalations dangereuses et contribuent à la déforestation.
Depuis 2024, Elili sert les agriculteurs vivant dans le comté de Lofa, près des zones de conservation de l’écosystème forestier de Wolongozi-Wonegizi, ainsi que dans le comté de Bong. Elili aide les producteurs à augmenter leurs rendements agricoles en utilisant des pratiques agro-écologiques afin qu’ils vivent mieux de leur travail, qu’ils améliorent la sécurité alimentaire de tous et qu’ils n’aient plus besoin de recourir à la déforestation pour étendre leurs surfaces agricoles.
Elili assure aux agriculteurs et agricultrices un accompagnement complet avec :
- un compte épargne gratuit
- des crédits individuels adaptés au cycle des récoltes
- une formation toutes les 4 semaines (économique, technique, sanitaire, sociale ou environnementale)
- de l’appui-conseil agricole sur leur parcelle
- l’accès à des semences et à des réchauds de cuisson propres auprès de fournisseurs locaux partenaires d’Elili.
Une population fortement touchée par la pauvreté et l’insécurité alimentaire
Malgré un contexte politique et social stable, le Libéria reste l’un des pays plus pauvres de la planète : 70 % de sa population vit sous le seuil national de pauvreté et 50 % souffre d’insécurité alimentaire. Le coût élevé de la vie pèse sur le budget des ménages.
Le niveau d’inclusion financière de la population est très bas : la moitié de la population de plus de 15 ans n’a pas de compte ni dans une institution financière. Le secteur de la microfinance est peu développé et les institutions de microfinance actives ne servent que très peu d’agriculteurs, alors que le secteur agricole emploie les deux tiers de la population.
Enfin, ce pays abrite 40 % de la forêt d’Afrique de l’Ouest. Préserver cette forêt est donc un enjeu pour toute la sous-région.
Un appui complet et durable, reçu avec enthousiasme par les populations locales
L’ouverture l’Elili a suscité beaucoup d’enthousiasme, ce qui confirme que le programme répond à un vrai besoin. Des diagnostics ont été réalisés au sein des communautés pour diversifier les services avec une approche intégrée. Ainsi, l’équipe propose désormais l’accès à des réchauds de cuisson propres et elle a lancé un projet pilote pour accorder des prêts en nature (des semences).
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2 000 bénéficiaires
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94 groupes de bénéficiaires
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16 salariés
Témoignage
Grâce à son élevage, Gayflor Gboluwo peut envoyer ses enfants à l’école.
Je cultive du riz pour nourrir ma famille, ainsi que des palmiers à huile et du cacao. Plus de 50 % de nos récoltes sont destinées à l'autoconsommation. J'élève également des porcs, pour avoir un revenu complémentaire. J'ai rejoint Elili pour sécuriser et développer mon activité. Avec mon premier prêt j'ai acheté des porcs de race améliorée pour réduire mes pertes. En travaillant dur et avec le soutien d'Elili, je peux payer la scolarité de mes enfants et aider ma famille.
Ils soutiennent Elili
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