Daw Aye Aye Aung, bénéficiaire SOO au Myanmar

Daw Aye Aye Aung, bénéficiaire SOO au Myanmar

Daw Aye Aye Aung est accompagnée par Sont Oo Tehtwin (SOO), programme de microfinance sociale d’Entrepreneurs du Monde au Myanmar. Elle témoigne.

 

« Je suis rizicultrice dans le village de Taw Pyar, près de Kawhmu, au sud de la région de Yangon. Mes parents cultivaient eux aussi le paddy, mais leurs revenus étaient très faibles. Dès mon plus jeune âge, je les ai aidés dans ce travail. Avant d’hériter de la ferme familiale, j’ai travaillé dans d’autres fermes, mais le salaire journalier était très bas. Il était tout juste suffisant pour que je puisse m’acheter à manger. Pourtant, je travaillais de l’aube au couché du soleil.

 

Rencontre avec SOO, programme de microfinance sociale

« Je suis très reconnaissante envers SOO, car c’est la seule institution de microfinance (IMF) qui accorde des prêts pour des très petites productions. Toutes les autres IMF demandent aux agriculteurs de posséder au moins 5 acres de terre ! Cela exclut tous les petits agriculteurs, comme moi, ou ceux qui ne possèdent aucune terre. J’ai déjà reçu 3 prêts de SOO. Mon dernier, d’un montant de 190 €, me permet d’acheter du diesel, d’entretenir mon motoculteur, et m’aidera a payer les salaires des travailleurs que je vais bientôt employer. SOO m’aide aussi à travers des formations, à la fois financières et agricoles. J’ai appris à calculer mon revenu réel. Je souhaite remercier particulièrement le conseiller agricole de SOO. Il m’aide à éviter que mes plantations ne soient envahies par des nuisibles et différentes maladies. En suivant ses conseils, j’ai obtenu de meilleurs rendements !

 

Une amélioration de mon travail et de ma vie quotidienne

Pendant deux ans, nous avons travaillé dur pour réussir à économiser suffisamment d’argent, et construire notre maison. C’est un changement très important dans nos vies, car jusqu’à l’année dernière, nous vivions dans la ferme, sans aucun accès à l’électricité. Les seules installations qu’il y avait étaient médiocres. Tout en économisant de l’argent pour la maison, nous avons également pu investir dans l’éducation de nos deux enfants. Malheureusement, à cause du COVID-19, l’école de mon enfant de 18 ans est fermée. C’est pourquoi il nous aide à la ferme. À l’avenir, j’aimerais investir dans une petite épicerie pour générer des revenus pendant la saison sèche. »