Rodrigue, bénéficiaire Palmis Mikwofinans Sosyal en Haïti

Rodrigue, bénéficiaire Palmis Mikwofinans Sosyal en Haïti

Rodrigue à créé Pha Pha, un atelier de recyclage de sachet plastique en paniers colorés. Il est accompagné dans la durée par Palmis Mikwofinans Sosyal, programme de microfinance sociale d’Entrepreneurs du Monde, créé en 2003 en Haïti après les tremblement de terre qui ont touché le pays. Rodrigue a obtenu plusieurs prêts (dont un premier de 110 euros), et des formations, qui lui ont permis de créer et pérenniser son activité.

Il est aujourd’hui responsable d’un groupe de bénéficiaires. Son activité se développe bien et il transmet aujourd’hui son savoir à des jeunes souhaitant se former au métier.

 » Je suis Rodrigue Romelus. Je possède aujourd’hui un atelier que j’ai appelé Pha Pha, qui recycle les papiers plastiques en paniers de toutes les couleurs. Un jour, un ami est passé avec un panier de ce style près de moi. Je lui ai demandé de me former et il m’a aidé. Dès lors j’ai commencé à chercher ces papiers et j’ai souhaité développer mon activité.

Je me suis rapprochée de Palmis Mikwofinans Sosyal, programme de microfinance sociale d’Entrepreneurs du Monde. Tout a été détruit lors du tremblement de terre et Palmis m’a aidé à  relancer mon activité et à l’agrandir grâce à des prêts et des formations. Le programme m’a accordé un premier prêt de 10 000 gourdes (110€). J’ai eu en tout pour l’instant 14 prêts.

Palmis est un bon partenaire. Nous nous réunissons en groupe pour suivre les formations et rembourser les prêts. Je suis membre du groupe qui s’appelle Etoile, créé après le tremblement de terre. Grace à mon activité, on m’a invité lors de la formation d’un nouveau groupe dans la zone. J’étais membre et après 4 réunions, je suis devenu le président du groupe.

Ces jeunes que vous voyez habitent la zone, ils sont intéressés par l’activité et je les ai formés. J’ai déjà formé près de 40 à 50 jeunes, mais ils sont tous partis. Ces deux jeunes sont les seuls à être restés pour travailler avec moi dans l’atelier. »