Josiane Zida, bénéficiaire Yikri au Burkina-Faso

Josiane Zida, bénéficiaire Yikri au Burkina-Faso

En 2015, pour servir ces entrepreneurs en situation d’exclusion et/ou d’extrême pauvreté, qui ont très peu accès aux services de microfinance classique, Entrepreneurs du Monde a créé YIKRI, une institution de microfinance sociale. Avec des services adaptés (formation, conseil, suivi, épargne, microcrédit, appui social, microassurance santé), l’équipe accompagne des micro entrepreneurs jusqu’au succès et à l’amélioration durable de leurs conditions de vie.

Josiane est bénéficiaire de YIKRI, elle témoigne.

« En 2018 quand je suis arrivée dans mon quartier, j’ai constaté qu’il y avait une forte demande de glace et de jus. En effet, vivant dans un lotissement non loin de la zone non lotie, beaucoup n’ont pas accès à l’électricité et d’autres manquent de moyens pour s’acheter un réfrigérateur. C’est ainsi que j’ai commencé à vendre de l’eau fraîche, de la glace, du yaourt, des jus et de l’attiéké. J’ai démarré avec 3 glacières et aujourd’hui, j’ai 2 congélateurs. Tous les matins, je livre 5 restaurants puis j’écoule le reste depuis chez moi et mes 2 employés vendent leur part en porte-à-porte.

En 2020, à l’église, une fidèle m’a parlé de YIKRI. J’ai alors décidé de suivre plusieurs formations. Aujourd’hui, ma plus grande joie est d’avoir créé un groupe YIKRI de femmes de mon quartier. Grâce aux crédits et aux formations, certaines se sont lancées dans l’entrepreneuriat, d’autres ont enfin eu les moyens de développer leur activité.

 

Josianne

Je défends aussi l’idée d’avancer avec les hommes et nous en avons donc intégré à notre groupe. Eux aussi, ils sont heureux de réussir et d’échanger avec nous sur des sujets comme les relations conjugales, la gestion du budget, etc.

Grâce aux crédits octroyés par YIKRI, j’ai développé mon activité : j’ai désormais un revenu de 120 000 francs CFA (environ 182€) par mois et j’épargne 14 000 francs CFA (environ 21€) par semaine. Grâce à cela, je pousse mes 5 enfants dans leur scolarité. J’ai d’ailleurs payé la formation de sage-femme de ma fille aînée. De plus, je protège tout ce petit monde en adhérant à notre mutuelle de santé. »